Après une agréable nuit au Park South Hotel (Voir la fiche détaillée dans l’annuaire), quoi de mieux que de commencer la journée par un succulent petit dejeuner au yaourt et aux fruits accompagné de cupcakes au Covina (Voir la fiche détaillée dans notre annuaire) … ou par un petit déj. salé pour celles et ceux qui préfèrent 😉
Mais pas le temps de traîner, il faut s’engouffrer dans le métro pour arriver à l’heure au départ du ferry allant sur Liberty Island où une Ranger nous attend pour la visite de la Statue de la liberté. (Voir la fiche détaillée dans notre annuaire)
A quai, la vue énorme sur les buildings n’était qu’un début. Je vois encore le panorama s’ouvrir au départ du bateau.
Accueilli sur place par la très sympathique ranger Flor Blum, notre équipe avait à l’esprit que nous étions un peu une délégation de Colmar venant à Liberty Island le jour de l’anniversaire de la mort d’Auguste Bartholdi. Un air solennel planait au-dessus de nos têtes durant toute cette visite.
Même s’il nous était impossible de nous rendre compte de l’énorme travail accompli par Bartholdi non seulement pour construire la statue, mais aussi et surtout pour réussir à la financer entre la France et les Etats-Unis.
J’avais déjà étudié l’histoire de « Lady Liberty » et de sa construction technique en cours d’anglais. De même j’avais déjà regardé plusieurs documentaires intéressants à ce sujet, mais il n’y a rien de tel que de la voir en vrai pour se rendre compte de sa taille réelle.
Ce que j’ignorais, c’est qu’il n’avait jamais été prévu que la statue de la liberté devienne un lieu touristique. En effet, érigée sur un terrain militaire stratégique de la rade de New York ce n’est que bien plus tard, sous la pression de l’opinion publique que les premiers touristes ont pu accoster sur l’île.
Après la visite du musée qui retrace la campagne de financement, la construction et l’inauguration de la statue, les choses sérieuses commença avec la visite de ses « jupons » 😉
Pour des raisons de sécurité, d’accessibilité et d’entretien, il n’est aujourd’hui plus possible d’aller au sommet de la statue, dans sa flamme. Encore une fois, la statue n’a jamais été prévue pour ça au départ… même si la tête ou la flamme ont été exposées et visitées lors d’expositions dont le but était de convaincre les investisseurs de continuer à financer le projet.
Quoi qu’il en soit, la vue depuis l’intérieur montre le challenge technique de cette réalisation inaugurée le 4 juillet 1886.
Dans le musée, on retrouve une copie échelle 1:1 du visage de la statue ainsi qu’un pied ce qui donne une idée du gigantisme réalisé par l’artiste. (Souvenez-vous, nous vous avions déjà parlé de l’influence de l’un de ses voyages lorsqu’il avait aperçu les statues géantes érigées par le peuple Egyptien dans notre article concernant la bibliothèque des Dominicains de Colmar).
L’accueil du musée se fait « à la lumière » de la flamme originelle de la statue avant 1986, date de sa complète restauration par des équipes françaises venues spécialement sur place pour accomplir ces travaux. Pour en revenir à son nom d’origine, il s’agit de « La liberté qui éclair le monde ».
Voici la vue à 360° de l’intérieur de la Statue de la Liberté :
Après un tour sur la coursive extérieure du piédestal pour admirer la vue panoramique sur la rade de New York et quelques photos souvenirs devant la statue, notre équipe est ensuite remontée sur le ferry en direction d’Ellis Island pour la visite du musée de l’immigration.
Encore un grand merci à Flor Blum, cette Ranger super sympa, passionnée par la France et par la statue de la Liberté aussi bien pour son histoire américaine que française.
Après un court trajet en ferry de Liberty Island vers Ellis Island, nous découvrons les énormes et superbes bâtiments dédiés à l’accueil des immigrants sur le sol américain. En me retrouvant devant la magnifique façade, je comprends mieux pourquoi les architectes du lieu (Edward Lippincott Tilton et William A. Boring) ont été primés par la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris pour ce design.
Ce bâtiment est désormais devenu le musée de l’immigration d’Ellis Island. (Voici la fiche détaillée dans notre annuaire).
Le site qui a accueilli pas moins de 12 millions de personnes entre 1892 et 1954 n’avait pas été choisi par hasard par le gouvernement fédéral. Rien de tel qu’une île pour dissuader d’éventuels fraudeurs de rejoindre le continent sans autorisation, ou de limiter les risques en cas d’épidémie.
À leur arrivée sur Ellis Island, les immigrants allaient passer toute une série de tests (dont certains sans le savoir) visant à déterminer leurs aptitudes physiques pour pouvoir travailler ainsi que leurs chances de vivre hors de la misère et sans maladies.
Les personnes riches n’ont jamais transité par ce centre, seul le peuple avait la boule au ventre en débarquant ici. Après les tests médicaux et les interrogatoires en règles sur leurs origines, leur famille et leur passé « juridique », les officiers marquaient leur approbation (ou pas) directement sur les vêtements des immigrants. 2% d’entre eux retournaient dans leur pays tandis que tous les autres pouvaient alors rentrer aux Etats Unis ou transiter pour aller en Amérique centrale ou du Sud. (Le voyage retour était gratuit pour les immigrants qui étaient refoulés… en accord avec les compagnies de transports maritimes).
Les immigrants ne passaient que 3 à 5h sur place, mais d’après le ranger Peter Urban qui nous a accueilli sur l’île et fait la visite guidée, chaque personne arrivant ici retenait son souffle.
Voici une vue à 360° prise à l’intérieur du bâtiment principal de l’île.
(Et regardez le plafond qui vous rappellera la voûte trouvée au Grand Central Terminal cf. Jour 3)
Pour en revenir à l’histoire des Etats-Unis, sachez que plus d’un tiers des Américains ont eu un ou plusieurs ancêtres qui sont passés par Ellis Island.
Le ranger qui était notre guide sur place nous a raconté l’histoire de sa propre grand-mère dont il a retrouvé la trace dans les archives.
C’est souvent la seule preuve historique du passé de nombreuses familles désormais américaines car les immigrants avaient souvent tout sacrifié pour venir aux Etats-Unis. Une base de donnée en ligne permet aujourd’hui à tout un chacun de retrouver la trace de ses ancêtres passés ici. (www.ellisisland.org)
A l’intérieur du musée, hormis le superbe bâtiment en lui-même (dont le plafond voûté a été réalisé par la même entreprise que la voûte dont je vous parlais dans mon article jour 3, dans le bâtiment de Grand Central Terminal), on peut y découvrir de nombreuses photos et des portraits qui en disent long sur les origines de toutes les personnes qui sont passées par là ainsi que l’ambiance de l’époque.
Voici une vidéo de l’intérieur du musée de l’immigration. Elle pique un peu les yeux au début, désolé pour ça 😉
Merci à Peter Urban, ce ranger américain, fier de ses racines immigrées, ancien professeur à la retraite dont le métier de Ranger était au départ un job d’été.
Merci également au National Park Service pour nous avoir permis un accès VIP sur ces deux sites !
Voici une vidéo qui vous permettra de découvrir l’ambiance sur Ellis Island en attendant le ferry du retour.
Après un repas rapide au restaurant du musée, nous avons ensuite repris le ferry pour la suite de notre visite de NewYork : direction le Financial district, et le quartier World Trade Center juste à côté du mémorial du 11 septembre.
Juste en rappel à ce que nous avait expliqué Elise (New York Offroad) le 2e jour, un peu d’histoire s’impose…
Savez-vous pourquoi Wallstreet s’appelle … Wallstreet ? Oui ? Non ? Parce qu’à la création de la ville, le sud de l’île de Manhattan n’était pas occupé. L’endroit était trop marécageux…Les habitants ont alors construit un mur en pierre pour délimiter le territoire afin d’éviter les attaques, les risques d’épidémies, etc.
A notre arrivée dans le Financial District, nous n’avons jamais vu Wall Street. Nous sommes par contre littéralement « restés scotchés » au niveau du bâtiment de la nouvelle gare qui fait également office de centre commercial luxueux. Cet édifice au nom d’Oculus impose le respect tellement son architecture est folle, aérée, splendide et… blanche. Situé au niveau de Ground Zero, sa structure porteuse, arrondie et douce donne l’impression que les niveaux sont suspendus. De même pour les escaliers et la cage d’ascenseur qui ressemblent au vaisseau USS Enterprise de la série Star trek. (Non, je n’ai pas bu, ni en visitant ce bâtiment, ni en écrivant l’article 😉 )
Comme vous pouvez le comprendre dans ces lignes, j’ai été séduit et complètement bluffé. Selon l’architecte Santiago Calatrava Valls, son oeuvre ressemble à un oiseau qui est libéré de la main d’un enfant. Ce bâtiment est juste magnifique et il vaut à lui seul le détour à New York si on adore l’architecture.
Mais passé « l’effet Waouhh », on se rend très vite compte que tout ça n’existait pas avant le 11 septembre 2001. Nous sommes à Ground Zero rappelez-vous !
En ressortant de l’autre côté du bâtiment, on arrive nez à nez avec le monument créé au niveau des deux tours jumelles détruites le 11 septembre. Deux trous rectangulaires énormes de la taille de l’empreinte de chacune des tours qui sont bordés par les noms des victimes des attentats ayant changés à jamais la face du monde occidental en septembre 2001. Chaque rectangle forme une fontaine infinie dont l’eau tombe dans un second rectangle plus petit, …sans fin… et juste à côté la nouvelle tour One World Trade Center, immense…
Voici une photo à 360° de ce lieu emblématique.
Que dire lorsqu’on se retrouve ici… qu’on se souvient toutes et tous où on était et ce qu’on faisait lorsque c’est arrivé ;-( …lorsque tout s’est arrêté…
Lors de notre rencontre avec Thierry KRANZER aux Nations Unies (Cf. article Jour 3), il nous avait expliqué que Manhattan avait été évacué pendant deux jours suite aux attentats.
Imaginez : 1,5 million d’habitants (en 2001) évacués pendant deux jours… ?!
De quoi méditer lorsque vous vous retrouvez devant l’emplacement des anciennes Twin Towers sur Ground Zero…
Nous ne sommes pas entrés dans le mémorial construit en hommage à cet événement tragique pour des raisons de temps, mais plusieurs amis m’ont expliqué que c’était impressionnant. À l’occasion d’un prochain voyage peut-être…?
Aujourd’hui, la One World Trade Center est la nouvelle tour géante du quartier et son altitude sans l’antenne correspond à la hauteur exacte qu’avaient les anciennes tours jumelles.
Une seconde tour géante est actuellement en construction et elle sera différente de la One.
Après cette baffe (et c’est peu dire…), nous souhaitions découvrir la High Line. Pour flâner et nous changer les idées sur cette ancienne voie ferrées de 1930 reconvertie en promenade et en jardins suspendus.
Direction l’Est de Manhattan en métro pour une balade très sympa à l’heure où le soleil se couche.
Mais bon, avec notre équipe de gourmand(e)s, il était impossible de ne pas succomber en passant devant Doughnut Plant (Voir la fiche détaillée dans notre annuaire) ! Une « pâtisserie » « Donutserie » hors du commun où on a cru voir des Donuts géants aux murs…
Après ce petit « Stop & Go », nous découvrons enfin la High Line (Voir la fiche détaillée dans notre annuaire). Très touristique, cette balade urbaine est devenue l’un des spots à ne pas manquer si vous passez à New York.
Voici une vidéo rapide qui en dit long ! 😉
(Il ne s’agit là que d’une toute petite partie de la balade).
De retour au Park South Hotel (Voir la fiche détaillée dans notre annuaire) après cette nouvelle journée intense, notre équipe n’avait plus la force de ressortir pour trouver un restaurant, d’autant plus qu’il y avait encore de nombreux excellents plats (et cocktails 😉 ) à goûter au restaurant Covina (Voir la fiche détaillée dans notre annuaire).
Et malgré la motivation initiale d’une partie de l’équipe pour boire un verre sur le rooftop du Park South Hotel (Voir la fiche détaillée dans l’annuaire) après le repas, j’ai fini par y aller seul juste pour le plaisir de prendre quelques photos pendant que les autres allaient se coucher. (Lâcheurs !! 😉 )
Et en rentrant enfin dans ma chambre, j’ai encore pris un instant pour réaliser cette petite vidéo rétrospective de la journée :
N’oubliez pas de voir toutes les photos de cette journée en cliquant sur l’onglet « Photos ».
Plan de repérage pour les fiches de notre annuaire :
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Article rédigé par Mathieu
Infos complémentaires
Difficulté | Facile |
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Durée | 1 jour |
Mode | Duo, Famille, Groupe, Solo |