Voyage dans les Balkans Jour 2 : Parc national de l’Una

Après une bonne et courte nuit de sommeil, nous avons mis le réveil à 6h. Et suite aux conseils d’une personne de l’hôtel Omorika (Voir la fiche de l’hôtel Omorika dans l’annuaire), nous nous sommes rendus au niveau de la plage située en contrebas afin de faire décoller notre drone en toute sécurité.

Voici le live réalisé à ce moment-là. (La vidéo est floue quelques secondes au début, mais très vite la qualité s’améliore et on découvre la beauté du paysage).

Après ce live et un bon petit déjeuner à l’hôtel nous sommes partis en direction du parc national de l’Una en Bosnie-Herzégovine pour ce 2e jour. Les paysages côtiers laissant peu à peu place à la montagne puis à la nature sauvage.

Comment vous dire, le parc national de l’Una a une superficie d’environ 200km2, donc il est très difficile de déceler son entrée et sa sortie 😉 C’est juste énorme, sauvage et lorsqu’on est dedans on se dit qu’heureusement, l’Homme n’a pas encore détruit toute la nature de notre belle planète.

Sur la route, une petite pause s’imposait pour goûter quelques spécialités locales :

– le rakija : de l’eau de vie distilée sur place (prune, cerise, poire,…)

– le fromage au lait cru

– le miel : il y a des ruches partout dans les Balkans !

Après une petite pause dans le parc le midi, nous avons ressorti le drone pour capter la beauté des couleurs vues d’en haut.

 

L’arrivée aux chutes d’eau de Štrbački buk confirmait que la nature est une artiste et que nous sommes tous petits.

Pour atteindre les chutes, il fallait effectuer environ 20 minutes de pistes et nous avons donc changé de car pour revenir dans un car des années 80 mis à disposition par le parc. Si vous arrivez en voiture par vos propres moyens, prévoyez un véhicule qui tient le choc car il s’agit d’une piste et non pas d’une route.

Nous étions presque seuls devant ces superbes cascades. Les aménagements récents pour longer la rive de l’Una et découvrir plusieurs chutes témoignent de la volonté du gouvernement de Bosnie (des gouvernements de Bosnie… on vous expliquera ça plus tard…) de vouloir faire découvrir ce trésor naturel aux touristes.

Oui, la Bosnie-Herzegovine est un pays pauvre (salaire moyen 350€/mois) et la guerre durant les années 90 y a laissée de sérieuses traces. Le tourisme est donc tout naturellement un moyen pour le pays de s’ouvrir sur le monde (et de faire rentrer des devises).

Et il faut dire qu’avec des paysages aussi sublîmes, il y a de quoi faire.

Après cette visite, nous sommes repartis en direction d’un petit village également réputé pour ses cascades et son monastère : Martin Brod.

Là, nous avons pu goûter à l’ambiance d’un village typique, pas un truc reconstitué… non, un vrai village avec de vrais habitants. Un bon en arrière de 30 ans au milieu de la campagne de Bosnie-Herzegovine 😉

Après avoir découvert le fameux Monastère de Rmanj, nous avons pu faire le tour du village pour découvrir les chutes d’eau avant de pouvoir échanger avec des habitants paisiblement installés sur les hauteurs. La végétation abondante nous prouvait que l’eau est présente partout et que c’est la véritable richesse de ce parc national.

Nous avons même pu découvrir une machine à laver « naturelle », à la fois ancestrale et moderne lorsqu’on raisonne écologique.

Après cette visite en pleine nature, nous avons repris la route pour nous rendre à notre hôtel situé à Kljuc.

Durant le trajet, nous avons eu un petit moment de solitude. Même si l’ambiance était vraiment excellente dans le car, le fait de se retrouver sur une route en ligne droite sans croiser une seule maison ni une seule voiture pendant 50 km avec le conducteur qui nous montrait notre position GPS sur les écrans (nulle part) en nous disant (en rigolant un peu) Nous sommes perdus… On s’est même demandé à un moment si les habitants de Bosnie connaissaient cette route…?

Mais encore une fois, avec la bonne humeur qui régnait, personne n’a paniqué >> On nous a juste fait comprendre que c’était ça les Balkans 😉

Arrivés dans le tout nouvel hôtel Kljuc à Kljuc (qui veut dire clé) en début de soirée, nous avons pu nous reposer après un bon repas.

Le dépaysement était bien présent dans la ville puisque la réligion majoritaire en Bosnie est l’Islam et que nous avons pu entendre l’appel à la prière du Muezzin. Une ambiance particulière en période de Ramadan. Les Balkans étant à la frontière entre l’Orient et l’Occident, Kljuc était le premier pas vers la ville de Sarajevo, symbole de cette mixité et que nous allions visiter le lendemain.

Découvrez l’hôtel Kljuk en images dans notre annuaire.

Voici une vidéo de notre chambre :